« Lacordaire a donné cette définition du sublime : « L’élévation, la profondeur et la simplicité réunie en un seul jet ». Si l’on examine l’apparition de la Vierge dans la petite cité de la Mayenne à la lumière de cette définition, il faut conclure que cette irruption du surnaturel dans l’histoire de France est sublime. (.)
La Madone de Pontmain a changé, de façon imprévisible, le cours de la guerre franco-prussienne qui tournait à la catastrophe pour notre pays. La situation actuelle, religieuse et politique, de la France est également catastrophique. (.) À 150 ans de distance, la France est en péril. La Madone de Pontmain a apporté une solution qui était inespérée, à vue humaine, à cette époque ; elle le fera encore pour la nôtre.
(Extraits de la préface)
Nous ne prendrons pas la pelle et la pioche comme ces nombreux chercheurs d’or qui (.) creusèrent parmi les décombres pour explorer les vieux murs et les vestiges de l’ancien château. Peut-il exister à Pontmain un trésor infiniment précieux autre que la Belle Dame aperçue dans le ciel étoilé ? Aussi n’avons-nous pas soulevé les vielles pierres, n’avons-nous pas sondé les douves marécageuses et les souterrains écroulés. (.)
Si, à notre tour, nous nous sommes livré à une chasse au trésor, c’est pour faire resurgir, comme autant de maillons d’une chaîne d’or, les bienfaiteurs de l’humble bourgade, le prêtre dévoué à Marie, les paroissiens exemplaires, les parents chrétiens, les enfants dont l’éducation, donnée par la famille et par l’école catholique, a préservé l’innocence. Ils sont les pierres qui serviront à reconstruire la cité des anciens jours, qui rendra à Pontmain, qui rendra à la France, les richesses perdues.
(Extraits du prologue) » 224 pages.