1 – L’influence de Sainte Hélène sur son fils l’empereur Constantin (IVème siècle)
Sainte Hélène, mère de l’empereur Constantin Ier, a joué un rôle important dans la conversion de son fils au christianisme. Convertie à un âge avancé elle est associée à la découverte de la Vraie Croix à Jérusalem et se distingue par sa foi profonde. Son influence chrétienne et son propre exemple de foi ont certainement joué un rôle dans le processus de conversion de son fils.
Constantin se converti suite à une vision qu’il eut avant la bataille du Pont Milvius en 312, où il vit une croix dans le ciel avec les mots « In hoc signo vinces » (« Sous ce signe, tu vaincras »). Cette expérience le conduisit à adopter le christianisme comme symbole de sa victoire. Bien que Sainte Hélène n’ait pas directement converti son fils, son propre engagement chrétien et son exemple ont sûrement influencé Constantin, qui, après sa victoire, devint un grand protecteur du christianisme et convoqua le concile de Nicée en 325.
2 – Le rôle de sainte Jeanne d’Arc dans l’histoire de France (XVème siècle)
Jeanne d’Arc, est l’une des figures les plus emblématiques de l’histoire de France. Née en 1412 à Domrémy, dans l’est de la France, elle a joué un rôle crucial pendant la guerre de Cent Ans, un conflit qui opposait la France et l’Angleterre.
Petite fille pieuse, à l’âge de 13 ans, elle affirme avoir reçu des visions et des messages de saints, notamment de saint Michel, sainte Catherine et sainte Marguerite, lui disant qu’elle devait libérer la France de l’occupation anglaise et permettre le sacre du dauphin Charles (futur Charles VII) à Reims.
En 1429, Jeanne joue un rôle décisif lors de la levée du siège d’Orléans, un événement marquant qui change le cours de la guerre en faveur des Français. Cette victoire renforce la position de Charles VII et prépare son sacre à Reims en juillet 1429. Elle est capturée en 1430 par les troupes bourguignonnes, alliées des Anglais. Elle est jugée et condamnée au bûcher. Elle meurt le 30 mai 1431 à Rouen, à l’âge de 19 ans. En 1453, la France remporte la guerre de Cent Ans, et Jeanne d’Arc est réhabilitée à titre posthume en 1456 par un procès en révision.
Jeanne d’Arc devient un symbole de courage, de foi et de patriotisme pour les Français. Elle est canonisée par l’Église catholique en 1920, elle est patronne secondaire de la France
3 – En 1871, à la demande de Marie, la prière d’une petite assemblée arrête la guerre…
La France était aux abois après la victoire des Prussiens devant Le Mans, le 12 janvier. Les chrétiens de Pontmain, galvanisés par leur curé, le bon abbé Guérin, avaient fait le choix, comme beaucoup de Français, de tout remettre entre les mains protectrices de Notre-Dame. Le 17 janvier, au cœur d’un rigoureux hiver enneigé, la nuit tombait sur le village lorsqu’une « belle dame » vêtue de bleu et souriante apparut au-dessus d’une maison. Elle apparut à sept enfants et Elle délivra surtout un message qui fut inscrit dans le ciel : « Mais priez mes enfants. Dieu vous exaucera en peu de temps. Mon Fils se laisse toucher. » Lorsque les petits lurent cette inscription à haute-voix, le curé et les fidèles reconnurent la présence de Marie. Un appel à la prière, à la pénitence, à la conversion, et surtout un appel à la sainte Espérance ! L’apparition dura trois heures, de 18h à 21h. Les chrétiens de Pontmain alternaient prières et cantiques, comme le beau chant à Notre-Dame d’Espérance,
composé par le chanoine Prud’homme, dont le refrain était d’une remarquable actualité : « Mère de l’espérance dont le nom est si doux, protégez notre France, priez, priez pour nous ! »
Le soir même du 17 janvier, un vrai miracle se produisit : une « dame invisible » barra la route aux Prussiens, selon le témoignage d’un général allemand, aux portes de Laval. Les 26 et 28 janvier, un premier armistice était signé. La France avait perdu la guerre, mais le désastre humain cessa.
4 – En 1947 la prière des enfants a sauvé la France
Les apparitions de l’île Bouchard se déroulent pendant la semaine du 8 au 14 décembre 1947. A ce moment-là, la France est au bord de la guerre civile. Plusieurs facteurs expliquent cette situation : la reconstruction n’a pas encore commencé, le pays est encore très meurtri industriellement et économiquement. Une grogne sociale émerge faute de prospérité malgré une paix civile retrouvée (fin de la seconde guerre mondiale). Une grève générale paralyse donc la France depuis plusieurs semaines et compte environ 4 millions de grévistes. Cette grève est marquée par son caractère insurrectionnel. En effet les manifestations entraînent de nombreux blessés et parfois des morts. Dans toute la France des sabotages ont lieu, perpétuant l’héritage des maquis. Les arsenaux sont occupés par les grévistes, la tension est très forte et le gouvernement de coalition de centre droit, centre gauche, craint des affrontements plus violents encore dans le cours de la semaine. Le gouvernement a ainsi convoqué les réservistes afin d’aider la police et la gendarmerie à faire face aux manifestants.
Notons qu’au mois de septembre 1947 L’Union Soviétique avait convoqué une réunion secrète de tous les partis communistes européens, dont la France, le mot d’ordre de Staline est la prise du pouvoir partout où cela est possible. Cette réunion était organisée en plein début de guerre froide. En France les communistes sont en tête des partis au sein du régime parlementaire. Ils sont bien placés, ayant obtenu un tiers des votes aux élections législatives (premières élections de cette IVe République). Les communistes mènent donc la grève générale, la France est à un tournant historique. L’affrontement de type guerre civile semble inévitable dans le pays. C’est dans ce contexte que la Vierge apparait dans l’Eglise Saint Gilles de L’Ile Bouchard et qu’Elle évoque une première raison de sa venue : « Priez pour la France qui est en grand danger ». C’est le lundi 8 décembre qu’elle fait cette demande à quatre fillettes, demande qu’elle renouvelle le lendemain. Les jeunes filles lui obéissent et le soir du 9 décembre 1947 la réunion du comité national de grève réunie à Paris décide à la surprise générale la reprise du travail et l’arrêt de cette grève générale. Et ce sans donner plus d’explications. Le vendredi 12 décembre 1947 la France s’est remise au travail ; ce même jour Notre Dame apparaît de nouveau à L’Île Bouchard, auréolée, souriante vêtue d’une robe brodée du mot « Magnificat ».
Le contexte historique était donc brûlant et ces apparitions ne sont pas seulement spirituelles mais réellement liées à ce tournant de l’histoire de France. Marie est venue rétablir la Paix dans notre pays en demandant la prière.
