La dévotion à l’Ange gardien est agréable aux enfants. Ils se plaisent à voir en leur bon Ange un ami et un frère, pour l’établir compagnon de leurs jeux et de leurs travaux. Ils redisent volontiers cette invocation que, sous une forme ou sous une autre, la persévérance d’une mère leur a apprise :
« Veillez sur moi, quand je m’éveille, bon Ange, puisque Dieu l’a dit. Et chaque nuit, quand je sommeille, penchez-vous sur mon petit lit. Ayez pitié de ma faiblesse. A mes côtés, marchez sans cesse. Parlez-moi le long du chemin et, pendant que je vous écoute, de peur que je ne tombe en route, bon Ange, donnez-moi la main. » 
Mme Tastu.
Toutefois, cette dévotion des enfants à l’Ange gardien laisse-t-elle dans leur esprit une empreinte forte et durable? N’est-elle pas souvent plus apparente que réelle? Voit-on, dans le monde, beaucoup de personnes restées fidèles à leur bon Ange et lui rendant un culte de chaque jour?
Désireux d’accroître cette dévotion, j’écris ces pages. Puissent-elles, avec l’aide de mon céleste Guide, atteindre le but que je me propose !
(Abbé M.A. Renaud)

 » Nous avons tous, dit Saint Basile, nos Anges près de nous » Saint Ambroise s’exprime ainsi : « Assurément, Dieu nous a confiés à la garde de ses anges ». Et Saint Jérôme : « Telle est la dignité des âmes que chacune d’elle reçoit, dès l’instant de sa création, un ange commis à sa garde. » Et saint Jean Chrysostome : « Il est certain que chaque fidèle a son Ange gardien. » 240 pages.